1. |
L'Aube
01:33
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2. |
Au Quai
04:54
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Quand le temps lasse passe
Et sombre dans l'ennui
J'entends le train qui passe
Au quai je reste assis
J'ai le destin lâche
Et les jambes engourdies
Malgré le soleil de midi
Je tourne en rond dans mon lit
Un matin sa vie changea
Si belle, il la remarqua
Stupéfait, elle l'endurait
Pire encore, elle l'aimait
Étrangement
Faut pas attendre qu'elle parte
Pour se réveiller
Fini la misère et l'ennui
Enfin la nuit, s'enfuit
Il l'aimait aussi
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3. |
Coeur à Roulettes
03:53
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C'est une soirée amère,
Lente et éphémère,
L'atmosphère y est légère,
Et l'alcool accélère
Sur ma planche à roulettes,
Je roule à l'aveuglette,
Sans hésitation,
Sur ma destination
Même si parfois, le doute me guette,
Mon amour, garde ses paillettes,
Non jamais, je ne regrette,
Mon coeur à roulettes
Filant à toute vitesse,
Le vent rappelant tes caresses,
Sur ma planche à roulettes,
Survolant tes planètes
Même si parfois, le doute me guette,
Mon amour, garde ses paillettes,
Non jamais, je ne regrette,
Mon coeur à roulettes
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4. |
Panser le Vide
03:27
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On est venu dépenser,
Panser le vide de nos pensées,
La panse pleine et bien tendue,
Sans fin le festin continu.
Encore, encore, encore !
On danse dans les allées,
On valse avec nos envies,
On vire, on vole, on s'étourdie,
Lançant monnaies et confettis.
Encore, encore, encore !
On a regardé qu'avec nos yeux,
Croyant que l'argent était précieux,
On a dévoré, sans savourer,
Nos vies en cavale, avalées !
Nos vies en cavale
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5. |
Arracher le Vent
03:39
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Pointer tête vers l'avant
Fendre l'air, avaler le temps
Arracher le vent
L'air brûle et goûte le fer
Mes poumons qui accélèrent
Soulever la terre
Se mordre les cuisses, se démembrer le coeur
Et cracher sa douleur
Ma peau moite goûte le sel
Sous mes pieds des étincelles
Déchirer le ciel
Se mordre les cuisses, se démembrer le coeur
Et cracher sa douleur
Rire de douleur
Oublier ses malheurs
Dans l'effort et la sueur
S'envoler
Se mordre les cuisses, se démembrer le coeur
Et cracher sa douleur
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6. |
Le Vent, la Mer
02:45
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Le vent,
Léger louvoie,
Flattant tes joues de sel.
Levant,
En moi l'émoi,
Sentir en elle bleu ciel.
Celle avec qui j'espère,
Errer me perdre en l'air,
Oser marcher de pair,
Marcher de pair.
Murmures,
Pour te faire la cour,
Posé devant la mer.
Sur toi,
Te faire l'amour,
Oser me taire l'amer.
Sans regarder derrière,
Creuser trop loin sous terre,
Mieux vaut soulever la tête,
Soulever le tête.
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Éli Doyon et la Tempête Québec City, Québec
Un cowboy qui galope fougueusement vers le Nord,
Un cœur aveugle sur une planche à
roulettes,
Une fanfare ivre qui coure sous la pluie,
Une montagne qui s’ennuie,
Et deux pélicans.
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Mélange souple et enivrant de banjo, trombones, cor, percussions et poésie, Éli Doyon et la Tempête c’est un folk francophone cuivré qui déroute l’ordinaire et dérive vers la pop, le funk ou le klezmer.
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