1. |
Le cri de la bête
00:25
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2. |
L'Homme vide
03:45
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Je n’ai pas peur de toi,
c’est plutôt que j’aime pas
tes airs et tes allures.
Tes sourires mendiants,
Aimez-moi, aimez-moi
Si vide en dedans.
Derrières mes portes closes,
se terre mes overdoses,
mes peurs, ma pourriture.
Allez chercher les clés,
mes pentures vont craquer,
regardez mes blessures.
Que mon âme pardonne à ma tête
Approchez, approchez !
Après la femme à barbe et le cyclope, l’homme vide.
Approchez et admirez !
Combien de temps tenter
Tenter de dompter l’égo
L’égo gonflé, qui tourne sur mon nez.
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3. |
Ébouriffée
03:52
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Ça fait longtemps que t’habites plus
Au 556, 6e rue
Que ta balançoire, sur le balcon
On l’a vendue
Ta permanente est décoiffée
Comme ta mémoire, ébouriffée
[REFRAIN] Pa pa pa …
Encore parfois, tu te réveilles,
L’esprit surpris soudain s’éveille
Dans ta tête tout est limpide,
Mais c’est en bribes
La peur et la honte te fige
Ton regard, devient humide
[REFRAIN]
Et chaque jeudi, de la semaine
Y’a la visite qui se ramène
Dans ta chambre stérilisée
Couleur de crème
Ton corps vidé de sa présence,
Celle qui berça, toute notre enfance
[REFRAIN]
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4. |
Sous les néons
04:07
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Assis à côté de celle,
attendant l’appel
Patience le temps est long,
sous les néons
Ferme les yeux,
ne regarde surtout pas les civières,
Le ciel est toujours bleu,
sous tes paupières
Docteurs devant ton cerveau sur images magnétiques
Les mots déboulent, ta tête roule à leurs pieds
Tu les regardes qui déroulent le grand tapis rouge,
L’espoir clignote, la mort chuchote leur verdict
Malgré les assauts chimiques,
Les cellules de ton corps
se meuvent et vibrent encore
Malgré la mort annoncée
beaucoup trop tôt,
Ton cœur chante encore,
Ton cœur chante encore
Ton cœur cri encore
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5. |
Petite folle
04:19
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Danse,
petite folle
Bouge tes hanches
et remue le sol
Montre-moi,
Montre-moi ta peau
Montre-moi les pas, le sens de la danse
[REFRAIN]
Que ta jupe étourdie se soulève et révèle ton corps
Détourne mon regard, fais le valser encore et encore
Plus fort
Chante,
petite folle
Je suis ta cadence
et toi ma métropole
Souffle-moi,
Souffle-moi les mots.
Souffle sur ta peau, ton cou et ta jouissance
[REFRAIN]
Fait-moi valser,
Fais-moi valser encore
Fais-moi valser encore
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6. |
Jusqu'à ce qu'elle danse
04:12
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Combien de coups encore
portés sur ton corps blessé
Combien de standards braqués
sur tes courbes prononcées
Combien d’efforts et de remords
Combien de fois te fondre et feindre
feinter la fête pour un sourire
Encore t’étendre jusqu’à t’éteindre
Forcer te tordre jusqu’à séduire
Fuck l’amour propre, tu te sens sale
Tu marches lentement sous le poids de la peur
nuage noir arrosant ta laideur
Affamée de lumière
ton ventre creux espère
que tu laisses tomber les critères
que tu laisses couler ta colère...
Jusqu’à ce qu’elle danse [x5]
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Éli Doyon et la Tempête Québec City, Québec
Un cowboy qui galope fougueusement vers le Nord,
Un cœur aveugle sur une planche à
roulettes,
Une fanfare ivre qui coure sous la pluie,
Une montagne qui s’ennuie,
Et deux pélicans.
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Mélange souple et enivrant de banjo, trombones, cor, percussions et poésie, Éli Doyon et la Tempête c’est un folk francophone cuivré qui déroute l’ordinaire et dérive vers la pop, le funk ou le klezmer.
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